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Qui est Louisa Briance ?

Femme fée, femme grenouille, femme nature...

Louisa Briance est née en Bourgogne, entre la grandeur des montagnes, le chuchotement de la forêt et la douce alternante des saisons. Fille aînée d'une fratrie de quatre, elle se forme en philosophie avant de s'orienter vers une carrière de danseuse et chorégraphe. Son goût pour l'écriture, pourtant, sommeillait là, et nn'attendait que le bon moment pour s'exprimer.

Ma jeunesse

Ma jeunesse fut libre et en même temps très contrôlée. Je viens de cette campagne où les enfants pouvaient aller jouer loin de chez eux des heures, grimper aux arbres, tomber et se relever en larmes ou pas, suivant qui se trouvait dans le groupe.

Courir dans les champs aux herbes fraîchement coupées, et escalader des ballots qui jaunissaient au soleil pour que les animaux aient du foin en grande quantité l’hiver à venir.
Aller sans les parents à l’école du village qui se situait à deux kilomètres plusieurs fois par jour parce qu’externe, faisait qu’il y avait une vie avec la nature qui nous était propre avant de rentrer s’assoir en cours.


J’entendais les parents des autres enfants, écouter des grandes voix expertes en psychologie enfantine, expliquant « qu’il est interdit d’interdire », de ne surtout plus contraindre les enfants à faire ceci ou cela, parce que ça pouvait en faire des angoissés, des timides par manque de confiance en soi, des frustrés. Toute cette sémantique laissait mes propres parents de marbre. Je devais leur obéir et comprendre qu’ils n’étaient pas mes copains.

Pour le reste, je devais impérativement apprendre, comprendre et appliquer. Soit je posais des questions dont les réponses venaient sans tarder, soit je répondais à mes interrogations en allant faire mes recherches, encouragée toujours par mes parents qui étaient fatigués de m’entendre parler longtemps sans vraiment respirer.

Heureusement que j’aimais également examiner minutieusement les adultes pour mieux assimiler. Parfois énervée, souvent ronchon, mais une fois que le résultat escompté arrivait, j’étais heureuse.


J’ai été une enfant calme et joyeuse selon ma grand-mère maternelle, puis une adolescente exténuante pour tout mon entourage, et une jeune adulte très intuitive, malgré le décès brutal de ma mère qui fusilla plusieurs de mes racines que je croyais indestructibles. Mes parents s’aimaient depuis plus de vingt ans quand ce drame écartela ma famille.

Comment je suis devenue auteure

Tous m’inspirent même les gens et les situations toxiques.

Passer des heures à examiner la vie s’exprimer autour de moi à sa manière, est un de mes passe-temps préféré depuis enfant.


Regarder les interactions des fourmis, des chiens, des arbres, des fleurs, des abeilles qui
butinent, des êtres humains, le fleuve qui coulent de telle manière et plus encore, tous ceux-ci me fascinent et m’inspirent.

Pourquoi telle personne s’assoie de cette manière et d’une autre ? Ah tiens !, cet homme regarde cette femme qui semble lui plaire et reste discret. Va-t-il oser ou pas ?

Ces chats ne veulent pas de la viande que je leur tends de mon assiette, car ils préfèrent l’autre viande juste à coté et attendent au pied de ma table sur cette terrasse de restaurant, que je leur donne ce qu’ils souhaitent.

Une femme fait discrètement la manche près d’un snack pour manger des restes d’un plat laissé par les clients. Le patron ou les employés vont-ils la laisser faire ou vont-ils réagir ? Vais-je l’appeler pour lui payer un plat ?
Il y a un troupeau de merles qui se massent autour d’une carcasse de poulet au sol, il y en a un qui a l’air de faire la loi. Pourquoi ? Que font les autres pour quand même prendre leur part qu’il semble leur refuser ?


J’ai déjà entendu des arbres respirer et bouger d’une manière qui laisse perplexe. Oui j’en ai été témoin et je n’ai pas douter de ma santé mentale. J’étais sobre et pleine de joie.

Enfin, je veux citer mes deux grands-mères qui ont été également des femmes inspirantes dans ma vie.

Mes sources d'inspiration

J’étais chez moi en train de coudre à la machine un costume de danse que j’avais imaginé pour un spectacle. D’un coup mon aiguille s’est cassée et cela m’a fortement agacé parce que c’était la deuxième fois en deux heures.


Je suis sortie dehors pour m’aérer l’esprit et réfléchir. Alors qu’il pleuvait averse, deux oiseaux se tenaient l’un à coté de l’autre sur un gros fils électrique, entourés en arrière-plan d’une végétation luxuriante. Je me suis mise à les regarder intensément et à m’imaginer discuter avec eux de la vie d’oiseaux sous la pluie. Puis j’ai fait de même avec les arbres autour de moi. J’ai eu une envie soudaine de lire un roman fantastique mais j’avais épuisé tous ceux qui étaient dans ma bibliothèque.


Je suis rentrée pour ranger ma machine à coudre ainsi que mon demi costume. Ensuite j’ai pris mon ordinateur. C’est alors que j’ai commencé à écrire l’histoire que j’avais envie de lire à ce moment-là. Je l’ai laissé se dérouler devant moi pendant presque un an non-stop pour la première partie.


Après des relectures que je ne compte plus, j’ai demandé à des bêta-lectrices et à un homme fan de fantasy de lire mon histoire. Leurs critiques constructives furent ce qui m’a encouragé à persister dans les multiples réécritures pour parvenir à une histoire qui me plait.

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